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mercredi, 08 avril 2009

IL FAUT FAIRE DES CHOIX DANS LA VIE

MENU DE LA RECRE

 

ECHANGE AVEC ELEVE OU COLLEGUE(S)

 

PIPI

 

CAFE

 

Comme ça ne dure que 10 minutes, en incluant les déplacements, on prendra la FORMULE ! Deux plats seulement... 

Ce matin, ce fut « réponse à une élève qui m'a demandée à la porte de la salle des profs, et café parce que la machine marchait et que j'avais de la monnaie. »

J'étais pressée en sortant de cours à midi ! (Il devrait y avoir des coupures de pubs au milieu des cours ...)

mardi, 07 avril 2009

DANS CULTURE, PARFOIS IL Y A "TURE"

La censure je suis contre. Il ne faut pas interdire un "artiste" de se produire sur scène, mais convaincre les gens de ne pas aller l'écouter... Cependant je trouve que l’avis « le contenu de ces chansons nuit gravement » devrait être imprimé sur tous ses CD et billets de concerts. Je parle d’un rappeur dont j’ai entendu aujourd’hui qu’il était l’objet d’un grand débat « culturel » : Doit-on le laisser chanter à Bourges ou non ? Au début, Bourges, c’était un festival de bonne chanson française, pas commerciale, enfin pas trop. Là on est carrément dans le démago. Je vais passer pour une réac. En fait, j’en suis une. J’assume. Comment pourrais-je être d’avant-garde, si l’avant-garde, c’est ça :

 

« Je bois jusqu'à vomir après trois sodomies même si j'ai pas dormi / Toujours ok pour une orgie / Bitch ! / Ce que je kiffe avant tout c'est faire la fête / Donc suce ma bite jusqu'à ce que ça te fasse un trou derrière la tête »

 

Je ne citerai pas son nom. Pas de pub. Déjà qu’avec les paroles on va le retrouver ici… Pas déçus les visiteurs !

 

Je n’ai pas d’enfants, mais si j’en avais, je n’aimerais pas qu’ils aiment ces paroles. Et d'après les journalistes, ce sont les ados qui réclament cette chanson sur scène, alors qu'elle n'a été enregistrée sur aucun CD. Moi, quand j’avais 18 ans, j’écoutais ça :

 

« Rien ne se fait en un seul jour / Et tu ne sais pas qui je suis / Il faut du temps pour faire l’amour / Si tu restais passer la nuit ? »

 

Alors, évidemment, je ne peux pas comprendre. Ne cherchez pas à me convaincre, pour moi, il n’y a pas débat.

Surtout, les filles, ne vous faites pas avoir par la propagande que j'ai pu lire sur des blogs, websites, et même entendre en radio : ne filez pas votre fric à un macho qui n'exprime que des phantasmes usés avec des mots pareils, arrosés de vulgarité.

 

 

UNE HEURE D'INTELLIGENCE A LA TELEVISION

C'était hier soir, à l'émission de Frédéric Taddéi, que j'ai chopée par hasard, alors qu'il annonçait :" une heure avec"..... Isabelle Huppert. Et je n'ai pas été déçue. Même aux questions stupides elle répond avec une intelligence rare, et je me réjouis, et d'autres sûrement avec moi, qu'elle ait été choisie pour présider le prochain Festival de Cannes. Il y peut-être moyen de revoir l'émission sur internet. Aujourd'hui, en ligne, on peut voir celle du 2 avril ! Isabelle Huppert, ça ne se raconte pas. Je peux seulement vous dire, qu'à l'heure où je pensais attraper les dernières nouvelles d'Italie, puis aller dormir, je suis restée scotchée devant mon écran, très déçue que l'émission s'arrête.

lundi, 06 avril 2009

JE NE SUIS PAS PEU FIERE !

Sur les timbres il y a toujours des célébrités. De nos jours on peut tricher et publier sa propre bouille sur un timbre. Ca le fait, mais c'est en nombre limité pour ses potes. Mais là, quelqu'un de célèbre, que je connais personnellement, moi je, puisqu'il commente ici régulièrement est sur la série de timbres que j'ai achetée cet après-midi.

J'ai nommé.....................Tadam.....................................VIL COYOTE !!!!

Vilsurtimbre.jpgvilsurtimbre2.jpg

dimanche, 05 avril 2009

CADEAU DU DIMANCHE SOIR POUR VOIR

moienrobe copier.jpg

Tu vois Zapette, j'ai osé, et j'ai même pas attendu qu'ADMV soit rentrée. Pour faire ce genre de photo, c'est que je m'ennuie... Bon demain le boulot reprend, et le rythme non-stop aussi !

 

UN PETIT ECHEC VAUT MIEUX QU'UN GRAND "PAN" !

Résumé d'un fait-divers aux USA :

"Lorsque le voleur a braqué le propriétaire du magasin, celui-ci était derrière le comptoir et aurait déclenché la serrure de sécurité, verrouillant ainsi la porte de sortie tandis que le jeune homme s'emparait d'une bouteille de cognac.Le voleur s'est alors saisi d'une arme à feu dans le but d'obliger le propriétaire à lui rendre sa liberté, mais ce dernier s'est vite rendu compte que le fusil était un faux, et a donc refusé d'ouvrir la porte jusqu'à l'arrivée de la police. C'est au moment où les forces de l'ordre sont arrivées pour l'arrêter que le suspect a jeté son arme et s'est mis à pleurer."(Yahoo news)

Attention braves gens ! si j'en crois les derniers commentaires sur les tueries à répétition, cet homme s'est senti humilié, et il y a de fortes chances pour qu'il revienne un jour avec une vraie arme et fasse un carnage. Pourquoi l'humiliation mène-t-elle à de telles extrémités de nos jours ? Peut-être parce que l'on préserve les enfants de tout échec, de tout refus, pour qu'ils ne se sentent pas "rabaissés, humiliés", mais le jour où un vrai échec, non évitable, se produit, ils pètent les plombs. Lors d'un récent débat sur le lycée et une possible réforme, une de mes collègues a affirmé sans l'ombre d'un doute qu'il fallait supprimer le baccalauréat. Sans compter le fait que le contrôle continu  ne garantirait plus l'égalité des chances dans tous les lycées de France, l'idée de supprimer tous les "rites de passage" obligatoires est dangereuse. Un temps, le brevet avait été supprimé, puis il a été rétabli. Il y a sans doute eu déjà cette idée dans l'air. Si l'on donne tout à tout individu, sans risque de ne pas l'obtenir, le jour où il essuie un refus, son psychisme n'est pas prêt. Et en hyper-protégeant nos enfants nous produisons de ces grands élèves sans maturité, et pourtant au courant de tant de choses théoriquement, qui sont prêts à traîner dans le système, sans envie véritable de l'essentiel : devenir adulte.

 

 

 Un dessin d'une autre artiste dont Zoui est fan : http://www.melakarnets.com/ Et Zoui a raison ! c'est excellent.

 

 

Photo trouvée sur le blog d'une ado, qui a arrêté son blog le 23 janvier. J'espère qu'elle va bien.

vendredi, 03 avril 2009

NOTE DE SOSSOTTE

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Ca fait un moment que j'ai remarqué que mon blog n'entrait pas dans les normes h&f. Je croyais que j'étais une fille, ou même une femme, mais en regardant tous les blogs qu'ils ont classés dans cette catégorie, j'ai bien vu, que non. Pour avoir l'appellation contrôlée "fille" ou "femme", faut faire un blog de sossotte ! C'est Pascale qui a trouvé cette appellation, et je trouve que c'est exactement ce qui convient.

Pour assumer ma féminité, je me lance dans la sossottitude. A droite, vous voyez la merveilleuse robe en tencel bleu que j'ai achetée chez Jacqueline Riu (oui, une sossotte n'hésite pas à faire de la pub) pour la modique somme de 44.90 €. Si je me suis fait avoir, dites-le moi ! J'avoue que sur cette photo, on ne voit pas grand chose de sa forme ni du décolleté. En revanche, on peut admirer le bidon de liquide lave-glace que j'avais malencontreusement posé dans le coin du couloir !

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Sur cette photo, en revanche, le t-shirt met en valeur le haut de la robe, et cela sera plus correcte si je la mets pour aller travailler. J'adore le tencel, je trouve ça souple, pas froissable, et pas trop chaud, bien que ça "se tienne". Un jour j'ai eu une jupe en tencel, je l'ai mise pendant dix ans tous les étés !

100_0711.jpgLe bas de la robe peut être serré à volonté avec un ruban coulissant. Que c'est ingénieux !

Zaboutek, tu me crois maintenant ? Tu penses toujours que je n'ai pas une tête à porter une robe ? Remarque, ça ne se porte pas sur la tête... Quoi que.

Avec une belle note fashion comme celle-ci, je sens que je vais renouveler mon lectorat féminin, et quadrupler mes commentaires.

Bon, promis aux autres, c'est la dernière !

mercredi, 01 avril 2009

MERCREDI DE PROF EN VRAC.

Un mercredi. Comme les autres ? Non. Enfin ! Il fait beau ! Je vais pouvoir aller me promener ? Non. J'ai d'abord fini le tas de 38 copies de bac blanc. Maintenant je vais regarder les cours pour demain. Il faut que je cogite, mon stagiaire vient me voir vendredi. Ah, et puis avant, j'ai appelé une maman. Et puis ce soir, on dit au revoir à nos assistantes au restau. Mais y'aura même plus de soleil... A midi, on a caché le yaourt de notre gentil secrétaire. Dans l'après-midi j'ai aperçu deux ados qui agaçaient le gros chien en face, mais qui n'ont pas réussi à se faire mordre. Ca m'a rendue triste. Pour les ados ? Non. Pour le chien. M'en fous si j'ai pas eu le temps d'aller en ville, parce que samedi, je me suis acheté une robe. Oui ! Dommage qu'on m'ait crevé mes pneus, je vais devoir aller au restau en vélo. Ce matin l'animateur du stage d'informatique s'était découvert de 2 fils, et était très malade. Mais ma collègue et moi on a préparé une super séance multi-média ! Si on arrive à la mettre en oeuvre, on aura une place réservée au Panthéon des pédagos. A la cantine, y'avait de la viande dégueu. J'aurais préféré du poisson ! J'ai au moins trois coups de fil à passer que je vais reporter à demain. Les courses aussi. Mais c'est pas grave, c'est samedi, la journée sans achats. Qu'est-ce que je vais dépenser jeudi et vendredi !!!

Faites gaffe ! Aujourd'hui, il arrive sans qu'on s'en méfie !

(pour Zoui, cette oeuvre est des Studios Disney ! Mais j'avais lu un jour qu'ils avaient eux-mêmes plagié un dessinateur français...)

BON VOILA ! TOUT EST CORRIGE !

PASCALE AVAIT RECLAME UN POISSON, ELLE A EU UN POISSON.

JE VOUS L'AI MIS EN BLEU...

Z'ETES INCROYABLES !!! JE VOUS AVAIS POURTANT PREVENUS : "IL ARRIVE SANS QU'ON S'EN MEFIE !"

mardi, 31 mars 2009

LE VERRE EST-IL A MOITIE VIDE OU A MOITIE PLEIN ?

Le matin je me réveille avec France Bleu parce que ce sont ceux qui m'endorment le soir avec de la musique sans causeries et qui me secouent le matin en me rappelant l'heure toutes les deux minutes. Ce matin au réveil, j'ai entendu que les élèves de CM2 avait obtenu des résultats honorables en français et en maths avec pour ces matières respectivement 93 et 85 % de réussite. 

Dans ma voiture j'écoute France Inter, pour être informée, et avoir une radio de « service public » qui se targue de sa liberté de ton. Autrefois, ils défendaient les valeurs de l'école. Aujourd'hui au journal de 7 h 30 ils ont annoncé laconiquement, sans aucune analyse, que les résultats obtenus par nos CM2 étaient 7 % d'échec en français et 15 % d'échec en maths. 

Deux points de vue différents pour observer la même situation, mais pour l'opinion publique sur l'école, qui est déjà bien négative, cela fait toute la différence ! 

Sur France Bleu, j'ai aussi appris que dans les départements où il y avait les écoles « ambition-réussite », les résultats étaient plus faibles, exception faite de Paris où les CM2 sont brillants. Ils ont aussi rappelé le pourcentage d'écoles qui avaient refusé de faire remonter leurs résultats. (environ 20 % je crois). Merci de faire connaître l'opposition. Il y a tant de gens qui se battent en ce moment et dont les media ne parlent pas du tout. Une phrase a été dite aussi pour souligner que le niveau en zones rurales était plutôt bon. Je vais me remettre à écouter mes journalistes locaux. 

Chez Ouest-France, on présente les choses de manière encore plus alarmiste ! http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-CM2-25-a-35-des-... 

Ma première constatation, c'est que l'on va encore accuser l'école d'être inefficace, tout en lui retirant les moyens de l'être, en supprimant les RASED par exemple. (Il y aura une suite à cette note, pour vous parler de la désinformation en ce qui concerne l'enseignement des langues, mais pour aujourd'hui, c'est déjà bien ! Merci de votre attention.)

lundi, 30 mars 2009

VOUS ME COPIEREZ CENT FOIS...

Aujourd’hui, j’ai rentré 68 notes sur un site internet sécurisé, avec un identifiant et un mot de passe connus de moi seule. Et sur chaque feuille où nous avions déjà évalué en fonction de 5 critères, fait le total des points, noté les notes des deux évaluatrices, j’ai ajouté mon nom, et la date de ce jour, pour confirmer que c’est bien moi qui ai fait tout ça. Le tout, 68 fois ! (quand je pense qu’on n’a pas le droit de faire copier de « lignes » aux élèves, parce que c’est une punition idiote ! Je me demande ce que j’ai fait pour mériter ça.)

 

Non, je n’ai pas l’impression de perdre mon temps.

 

Les certifiemberlifications des secondes dans le cadre Neuneuropéen, c’est aussi 25 heures de travail, 14 heures de cours manqués par mes élèves (qui eux ne bénéficient de rien…), et donc 11 heures sup’ effectuées, dont combien de payées ? Mystère et boule de gomme…

 

Et pendant ce temps-là, des priorités de ma vie, comme mon blog, mon ADMV, mon ménage (hm, hm !) sont délaissées.

J'en rêve, mais contrairement à ce que laisse sous-entendre Pascale, les vacances, c'est que dans trois semaines... (En fait, j'avais trouvé une autre illustration, mais j'avais pas le droit de l'utiliser ici...)

samedi, 28 mars 2009

OLYMPE, SIMONE, BENOITE, AU SECOURS !

Le formatage a été bien fait. On ne les manipule pas comme on veut. 

Après déjà trois heures de cours à étudier divers documents, et avoir déjà discuté des comportements des filles et des garçons à l'école, j'abordais hier les raisons qui font que les hommes et les femmes ne sont pas égaux face à «  l'échelle sociale ». Pour leur faire émettre l'idée que les patrons font moins confiance aux femmes parce que pour eux elles sont d'abord des mères qui prennent des congés de maternité, et qui ont des enfants qui tombent malades intempestivement, je m'escrimais face à une classe manquant d'idées et de vocabulaire : 

" In a traditional family, the man is...?"

 "The boss!"

 Il semblerait que ce petit personnage ait été créé par Maliki

voici son site : http://www.maliki.com/

Mais franchement, celui-ci, c'est le mieux. Tous les autres, ce sont des personnages de manga, comme tous les personnages de manga.

 

jeudi, 26 mars 2009

MERCREDI C'EST LE JOUR DES SPECTACLES

Hier j'ai vu deux spectacles. Le premier était une surprise. J'allais poster des lettres et j'ai eu droit à un sketch de Dany Boon gratis ! Une poste toute neuve. Mais les employés, c'est les mêmes que dans l'ancienne... Y'en avait 5 derrière les guichets qui n'ont plus d'hygiaphone, et c'est beaucoup moins drôle côté bruit ! Sur les 5 y'avait un chef, donc, normal, il faisait rien, et trois, me demandez pas ce qu'ils faisaient, ça doit s'appeler "concertation impromptue face au public, rien que pour les emmerder". Y'en a une qui bossait officiellement. C'est à dire que devant elle, y'avait la queue. Mais elle, elle a 2 de tension depuis 20 ans, je ne vois pas pourquoi ça s'arrangerait. On a donc eu droit à la queue avec ses virages en épingle, et le temps d'observer. Dans une poste moderne, tout est blanc. Dans celle-là, y'a une grosse boîte aux lettres. Mais y'en a pas dehors, pour qu'on soit obligé de venir admirer toute cette modernité dès qu'on poste un chèque. Dans la poste du centre ville, y'a pas de boîte dehors non plus, et dedans ils ont oublié d'en mettre une à la construction, alors ils ont mis un carton à chaussures en hauteur, que personne ne prend au sérieux... Bon, revenons à ma poste moderne. Y'a de la musique aussi. Genre ascenseur, il parait que ça rend les gens moins énervés. Ce n'est pas inutile ! Mais le must, c'est quand même la dame qui vend des souvenirs. Je vous assure, c'est des objets tellement énôrmes en bon goût, que je crois qu'à part à Carcassonne j'en ai jamais vu de pareils ! C'est la seule dame qui sourit. Mais personne ne va lui acheter ses carnets, ses calendriers, etc. J'adorerais ce job. D'un autre côté, faut aimer le regard des autres, car on l'a plantée juste au milieu du magasin, on ne peut pas la louper. A part ça, dans tout cet espace perdu, y'a pas une chaise, car c'est tellement plus sain d'attendre debout, surtout si vous avez dépasser 80 ans. Remarquez, les vieux ils viennent plus. Leur ancienne poste, près de chez eux a été supprimée. On leur a donné un magasin qui fait aussi poste à la place. Ils sont contents les vieux.

Le deuxième spectacle que j'ai vu, lui, était prévu. C'était un spectacle mêlant commedia dell'arte, clowns, cirque, spectacle de rue, mais sous chapiteau. Je me suis marrée comme ça ne m'était pas arrivé depuis bien longtemps. Un jour je vous en reparlerai quand on ne pourra plus me "traçabiliser" grâce à leur programmation.

Clown épuisé d'avoir attendu à la poste...

Aujourd'hui, c'est relâche. Je me suis fait remplacer à un CA parce que j'étais à une commission permanente mardi, et que je retourne la semaine prochaine à un CESC... Et ma pro-adj, toujours aussi légère, m'a dit "bon repos" quand je suis partie du lycée à 17 heures, après avoir fait passer des oraux depuis le matin 8 heures, alors que je suis au lycée demain de 8 à 16 heures. Ils se préparent comment mes cours ? Mais évidemment un prof qui rentre chez lui se repose. Bon je vous laisse, j'ai de l'amusement en perspective.

mercredi, 25 mars 2009

DANS LA SERIE : POUQUOI JE LES ADORE !

En Angleterre, on habille une jument parce qu'elle est allergique à l'herbe !

http://fr.news.yahoo.com/55/20090324/tod-incroyable-une-j...

Mais deux humains vont faire 354 km de randonnée à pied, complètement nus, parce qu'ils sont allergiques à la pauvreté et l'inégalité.

http://fr.news.yahoo.com/55/20090324/tod-deux-randonneurs...

 

 Source : http://www.marche.fr/petite_annonce_animaux-occasion-acha...                                                                             

 

  Source : http://apnel.free.fr/actu/index.php

mardi, 24 mars 2009

LE PRESENT

Le présent, c'est se réveiller avec les titres du jour. Entendre que Sharko promet de faire plus de pédagogie pour nous expliquer ses réformes ! Ca y est, c'est reparti. Quand le peuple n'est pas d'accord avec les politiques, les politiques ne peuvent pas envisager d'avoir tort, et expriment sans complexes que les cons, c'est nous. Trop cons pour comprendre les réformes. Ben moi, j'ai compris. On aide les riches, parce que les riches, c'est mieux si ils sont encore plus riches. Et les pauvres on s'en fout, parce que s'ils crèvent, c'est mieux, y'aura moins de pauvres.

Ce qui m'épate, c'est que des évènements politiques antérieurs ont prouvé que dire aux gens qu'ils sont bêtes, n'a jamais fait mettre ces gens-là de son côté. Voir pour mémoire le référendum pour la constitution européenne. Le seul argument des "oui" contre les "non" étaient de leur dire qu'ils n'avaient pas compris la constitution. Alors, n'appréciant pas d'être insultés, les "non" ont continué de voter non et ont même convaincu quelques "oui" de voter non.

Sharko est en train de nous concocter un nouveau suppositoire !

La pédagogie a ses spécialistes il me semble. Et je peux vous dire que si je commence un cours en disant à mes élèves "Vous êtes intellectuellement limités, mais croyez-moi sur parole, et faites cet exercice, ça vous sera utile. D'ailleurs je vais faire de la pédagogie, bande d'ignares, et vous expliquer comment et pourquoi il faut faire cet exercice." Eh bien, si je m'adresse comme ça à mes élèves, ils refuseront systématiquement de faire l'exercice en question, ou le rateront exprès.

lundi, 23 mars 2009

OU SONT MES BASKETS ???

Elles étaient comme ça, mes ch'tiotes baskets, avec en plus un rond blanc au niveau de l'os de la cheville. Le bleu était plus foncé. Y'en avait qu'un. Depuis que les Converse existent, je me dis qu'ils ont copié Palladium, et chez Palladium, pas moyen de retrouver un modèle approchant ! Va comprendre, Charles ! En plus ça me fait marrer que mes élèves soient prêts à dépenser une fortune pour des Converse, alors que moi, ma mère m'achetait ça parce que c'était pas cher, et que bien que faisant du basket depuis l'âge de 10 ans, il m'a fallu attendre la seconde pour avoir enfin une paire de baskets en cuir, parce que ma mère trouvait ridicule de dépenser autant pour des pieds qui ne cessent de grandir. Allez dire ça à vos gosses aujourd'hui !

A trois ans, je les mettais avec une jupe comme avec un short. Je mettais pas beaucoup de pantalons à cet époque, ou alors l'hiver avec des bottes.

Je vous promets, à partir de la prochaine note je vous reparle du présent. Mais finalement, je ne vois pas grand-chose à vous raconter, si ce n'est que je n'ai que des factures dans mon courrier, que dans mon journal télé y'avait une offre gratuite pour je ne sais plus quoi, mais qu'il n'y avait que l'offre qu'était gratuite... C'était peut-être une offre pour des Converse !

ATTENTION, FOUILLES !

On nous a dit : il y a quatre grands domaines d'écriture.

Le Réel / La jouissance de jouer avec les mots / La fiction  / Le souvenir - l'autobiographie

A vrai dire j'aime mêler les quatre domaines. Je ne sais écrire une fiction sans y inclure du réel, ni raconter mes souvenirs sans inventer un peu, le jeu avec les mots est inconscient mais présent.

Un lieu plus ou moins lointain dans le passé. Description. Moi dans ce lieu. Comment je suis : ma position, mes sentiments. Réinventer sa mémoire. Montrer plutôt que dire. 

Le tapis était verdâtre, toujours râpé au même endroit, sur l'arête, au milieu. Il y avait bien un motif, mais il est flou. L'escalier tournait et le tapis aussi. Au fond de chaque marche, une tige métallique était censée arrêter ce tapis traître. Je ne me souviens pas exactement pourquoi, mais parfois ce garde-fou ne remplissait pas son office. Alors, le tapis, plissé et lâche, menaçait mon équilibre. Du bout de mon bras tendu, je tenais la rampe cirée. Je laissais glisser ma main gauche, mais je ne lâchais pas, jusqu'à la grosse boule en bas. Cela durait. Tout autour de moi, c'était sombre et vert foncé. Peu d'éclairage. Aucune décoration au mur, en tout cas aucune impression dans cette mémoire que je fouille aujourd'hui. Sûrement parce que mes yeux laissaient mon cerveau se débrouiller avec mes images qui fusaient en tous sens, et ne fixaient qu'une chose : mes socquettes dans mes baskets montantes en toile bleu Palladium qui attaquaient chaque marche au milieu, la semelle bien à plat, pour faire résonner chaque pas. L'escalier était un passage obligé, qu'il fallait affronter avec prudence et détermination, avant de trouver en bas, à droite la chaleur, la lumière pourtant froide du néon, le buffet aux portes qui claquaient, mais la chaleur néanmoins. Celle de la soupe aux poireaux sur la gazinière, de la radio, du sourire de maman.

Paris, le 21 mars 2009. Ed.

dimanche, 22 mars 2009

POURQUOI J'ETAIS PAS LA.

Pascale râle, et vous êtes plus silencieux, mais cela n'a pu vous échapper, j'étais pas là hier. Je suis allée à la capitale, pour participer à un atelier d'écriture. Chez moi, on n'en trouve pas ! Un atelier d'écriture, c'est un lieu où l'on travaille en groupe, pas trop grand le groupe, là on était 12 et c'est vraiment le maximum supportable. L'animateur nous donne une contrainte d'écriture et un temps d'écriture à respecter. On se lance. Puis chacun lit son texte aux autres. Une journée étant courte, on n'a pu faire que deux exercices. Je vous donne un aperçu d'une production. Il s'agit d'une nouvelle écrite à partir d'un in-cipit choisi parmi 20 proposés.

Consignes :
- premier rédacteur :Rédigez le début d'une histoire : mise en place d'une situation pour un ou plusieurs personnages.
- deuxième rédacteur : continuez l'histoire de manière cohérente et dans le même style pour qu'on ne sente pas la différence.
- reprise et conclusion par le premier rédacteur.

Si quelqu'un peut me dire de quel roman la phrase en orange est la première phrase, je suis preneuse. A cause de mon train, je suis partie trop tôt, et n'ai pas entendu cette info...

Merci à Tarnouille !

La réponse est donc : Je me regarde souvent dans la glace." est issu du Monologue du bavard de Louis-René des Forêts.

Et j'ai oublié : pourrez-vous trouver les deux "coupures" ??? C'est-à-dire quand S a repris la main, et quand je l'ai reprise à nouveau ? 

 

Je me regarde souvent dans la glace. Cette habitude est récente. Cela m’arrivait rarement avant le 1er janvier 2009. Je n’y pensais pas. Je me connaissais. Je me trouvais banale. Mais le 1er janvier à 3 H 30, devant la bouche de métro de la station Vavin, Pierre Lambardin, 32 ans, comptable dans l’entreprise Picotard et Fils à Athis-Mons, Essonne, a décidé que cette banalité devait cesser. Depuis ce jour, et surtout depuis mon réveil, je cherche régulièrement dans les miroirs une trace de celle que j’étais avant. Mais c’est fou comme une lame peut redessiner une joue, modifier un œil, une bouche ou un profil. Les premiers jours, les fils noirs soulignaient le nouveau tracé de ce que je peux par chance encore appeler un visage. Puis, à chaque œillade, j’ai vu apparaître des marbrures roses d’épaisseurs variées. Pourquoi abuser de ces visions me direz-vous ? Parce que je préfère encore le reflet d’une glace ou d’une vitrine à celui des yeux d’un enfant dans la rue ou d’un banlieusard dans le RER. Et parce que j’espère à chaque fois reconnaître quelqu’un que j’ai connu dans le passé. Une nostalgie irrépressible, mais qui me laisse sur ma faim. Et l’espoir de trouver quelque chose à aimer dans cette inconnue. Si seulement j’étais sûre que Pierre Lambardin n’ait pas de miroir dans sa cellule ! Ce serait tellement injuste qu’il puisse se reconnaître ! Auparavant je n’attachais pas d’importance à mon apparence, mais depuis que Pierre Lambardin et l’ancienne-moi avons eu ce différend, les détails m’importent davantage : la vive grimace d’un inconnu, le regard perçant d’un enfant curieux. Toute cette histoire n’aurait jamais vu le jour si Pierre Lambardin avait agressé une autre personne. Mais maintenant je dois oublier ce qui a précédé mon réveil. Même si mes connaissances me voient comme une nouvelle découverte, je dois ignorer ces changements, bien que je les ressente à chaque opportunité qu’ils ont d’apparaître dans ma vie. Quelquefois je me demande si Pierre Lambardin a eu une peine égale à la mienne. Il est à l’abri de tous les regards. Quant à moi, mes traits nouveaux s’exposent à tout le monde. Non, il n’a pas été sanctionné. Mais comment faire ? « L’essentiel est qu’il soit sous les verrous », me dit la police. « Le temps t’aidera », me disent ma famille et mes amis. « Le procès vous fera surmonter l’épreuve », me répétait mon avocat. Pour l’instant, j’essaye sagement d’éviter les premiers soleils du printemps pour ne pas accentuer les cicatrices, suivant les conseils des médecins. Mais surtout je me force à la cohabitation. Celle de l’intérieur n’a rien de commun avec celle de l’extérieur. Plus elles se croisent dans les miroirs, plus elles se détestent. La haine grandit et provoque à l’intérieur une souffrance insoutenable, tout en les enlaidissant toutes les deux. Aujourd’hui, je me demande, tout en redoutant la réponse : qui aura la peau de l’autre ?

 

Co écriture de Ed et S, dans un atelier bien sympa, le 21 mars 2009.

 

vendredi, 20 mars 2009

MYSTERE-VILLE

Mais quel est le nom de cette ville où j'ai passé plusieurs fois 3 semaines avec ma maman et mon frère quand j'étais petite ? Je crois même qu'une année j'ai passé une semaine dans l'hôtel à gauche ! Les voitures étaient un peu plus modernes que ça, mais à peine...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas loin de cette ville il y a un plan d'eau où j'allais nager et autour duquel je faisais du vélo, qui a un rapport avec moi. Les premières années, on louait un meublé chez Mme Monsillon. Ses descendants reconnaitront peut-être cette bourgade. J'y suis passée il y a quelques temps, et ça n'a pas beaucoup changé.

Ah ! J'oubliais, c'est dans cette ville que j'ai vu les premiers films des Charlots ! Autant dire des chefs-d'oeuvre...

mercredi, 18 mars 2009

PROGRAMME DE LA JOURNEE DE DEMAIN

OU D'AUJOURD'HUI, CA DEPEND QUAND QUE C'EST QUE VOUS LISEZ...

 

(Y'a pas de fautes, là ? Ca va Pascale ?)

 

7 H 00 : Réveil. Plusieurs minutes avant émergence. Caresse au Mimi qui dort sur la couette.

7 H 15 : Lever.

7 H 20 : Petit-Déjeuner. Café et gaufres bio à l’épeautre. Y’en a.

7 H 35 : Douche à l’aide d’une bouteille en plastique. Le renverseur du robinet mitigeur installé en 1975 a rendu l’âme… Habillage, vêtements décontractés, mais seyants. Etre à l’aise est primordial aujourd’hui, au cas où il faille courir vite.

7 H 50 : Visite de vos blogs. Peut-être que j’aurai jeté un premier coup d’œil pendant le café. Merde ! J’fais c’que j’veux aujourd’hui !

9 H 00 : Bonjour à ADMV par téléphone. Si le téléphone de son boulot remarche. L’est belle la France moderne !

9 H 40 : Départ à pied avec dans mon sac, mes papiers, mon appareil photos, des kleenex, des chouïngues, et pas de parapluie cette fois ! Blouson orange de rigueur, faut me voir de loin.

9 H 45 : RV au coin de la rue L et de la rue G avec des potes qui font la même balade que moi !

10 H 00 : Arrivée au rassemblement, retrouver ses ballons et ses banderoles, trouver les copains, et en avant !

11 H 00 : Arrêt devant le médaife, voir les œufs s’écraser.

12 H 30 : Arrivée au point de dispersion. Bye les CRS.

13 H 00 : Bouffe avec les copains. La dernière fois, c’était raclette, il caillait un max. Cette fois, on va commencer les crudités !

15 H 00 : Retour Maison ! Lecture de tous les documents utiles pour les oraux des certifications de seconde! C’est incroyable ce que ça prend comme temps tout ça. Qu’ils osent me dire qu’un jour on évaluera tous les élèves de 2nde et terminales, et pas seulement les euros ! On passera toute notre année à évaluer, et rien à enseigner…

16 H 00 : Début de la correction de mes copies de bac blanc. Faut bien que je m’y mette !

18 H 00 : J’aurai un nouveau robinet !!!!! Le monsieur me l’a promis.

19 H 30 : repas au restau avec les anglais. Oui, y’en par chez moi en ce moment.

 

Je perds 111 euros, j’en dépense le double en plomberie je suppose, mais ça les vaut, non ?

Tant que l’autre sera au pouvoir, je n’hésiterai pas à recommencer des journées comme celle-ci.

 

D'après Parisot, les syndicats sont "démagogues" et "égoïstes". Et bien sûr Parisot est "honnête" et "généreuse" ! (Si elle croit qu'elle va gagner le prix du festival de Saint-Varent - 79 avec des déclarations pareilles, elle se met le doigt dans l'oeil.)

    Honoré dans CHARLIE HEBDO (2006) - Trouvé sur le blog de Mononoke

EDIT : jeudi 9h12 - "les euros" ça veut pas dire que j'évalue les Euros, notre monnaie, y'a des voleurs pour ça, euh, je veux dire des banquiers. Non, ça veut dire les élèves des classes européennes, une option spéciale pour ceux qui veulent faire un peu plus d'anglais (1/2 h de plus par semaine en seconde, c'est royal ! et une heure d'histoire en anglais aussi. ou d'une autre matière si dans leur lycée, c'est un prof de maths ou d'eps qui tchatche en angliche.)

mardi, 17 mars 2009

QUI POURRA ENCORE DIRE DU MAL DE LA TNT APRES CA ?

Vous prenez un couple d’enfer : Noiret –Girardot, Paulette Dubost en maman franchouillarde, des courses poursuites en R16 noire, les bégaiements de jeunesse de Francis Perrin, des délires amoureux insouciants d’avant le sida, un coup de tête d’Annie Girardot dans les couilles d’un mec patibulaire qui veut la poignarder, des péripéties aussi crédibles que Fabius quand il défend l’éthique en politique, des cascades dignes de Warner Bros, et vous avez une perle du ciné des années 70 : « On a volé la cuisse de Jupiter ! »

 

A côté les Ch’tis méritent un numéro spécial des Cahiers du cinéma. Je me suis demandé ce que Pascale aurait écrit dans son blog si on avait eu internet ! Bon, je viens de vérifier, j’ai fait erreur, ça date de 80. Ca se sent, ça s’essouffle un peu. Noiret et Girardot devaient quand même avoir besoin de fric, et de Broca besoin de vacances et de fluor pour trouver des idées !

 

Cela dit, Annie Girardot et Philippe Noiret, même dans un navet, je les adore. Elle c’était mon idéal féminin, celle que j’aurais aimé devenir, et lui, sa voix, son flegme et son humour ne m’ont jamais lassée.

 

 

lundi, 16 mars 2009

ON EST BIEN PEU DE CHOSE

Profitant du premier dimanche ensoleillé de cette année bien lente à faire avancer ses saisons, nous avons été nous promener sur un chemin aménagé récemment où peuvent cohabiter piétons, petits et grands cyclistes, le long d’un cours d’eau, mais le tout en ville. Il y a même pas loin un endroit qui a l’air d’être occupé de manière fort conviviale et sympathique par des amateurs de skate-board, bi-cross et autres accessoires de djeuns. Sur notre chemin, je venais de voir passer un mec sur son monocycle, et m’étonner de la grandeur exceptionnelle de la roue de cet engin, quand un énorme bruit de moteur nous fit sursauter. J’ai regardé sur la route qu’on aperçoit de loin, mais n’ai eu qu’une seconde pour m’écarter quand j’ai réalisé que les cons étaient derrière nous. Je dis les cons, car rouler à moto et en quad sur une voie comme celle-ci c’est au mieux de la connerie, au pire une tentative volontaire d’homicide. Ils nous polluent déjà les forêts avoisinantes, maintenant ils vont venir supprimer quelques gosses sur leurs tricycles. Je me demande d’ailleurs encore comment cela a été évité hier…

dimanche, 15 mars 2009

TRISTESSE NOSTALGIE

On s'était connu à l'Ecritoire, place de la Sorbonne. J'avais 22 ans, il en avait 33. Il chantait Gaby, pour pas cher dans le juke box, et cela accompagnait mon café solitaire. On s'est fréquenté 29 ans et il ne m'a jamais déçue. Ma préférée fut Joséphine. Mais son dernier cadeau restera le plus cher.

Adieu Bashung !

samedi, 14 mars 2009

PERPLEXE ET MAL A L'AISE

J'ai assisté deux fois en deux jours à la fouille de deux jeunes hommes en pleine rue. L'un était déjà debout sur le trottoir, je ne sais pas s'il avait un véhicule. On lui tenait les bras en l'air et un deuxième flic lui fouillait les poches. Le jeune homme avait l'air un peu affolé. C'était en plein centre ville, près d'un monument historique, dans une rue où passent énormément de touristes. Quelle image !

Dans le deuxième cas, j'ai vu deux ou trois flics (je ne suis plus sûre) près d'une voiture qu'ils avaient fait arrêter à un carrefour, rendant ainsi d'ailleurs la circulation dangereuse, faire sortir le conducteur, un jeune homme cheveux courts au-dessus et rasés sur les côtés et derrière la tête, mais très propre sur lui. Ils lui ont manifestement demandé de poser les mains sur sa voiture et ils ont commencé à le fouiller et lui palper le corps et les jambes. Le jeune homme semblait garder son calme. C'était dans mon petit quartier très tranquille, assez mixte socialement, où il ne se passe rien.

Le tout en province !

Dans les deux cas il y avait une voiture blanche marquée POLICE, et les policiers étaient en uniformes bleu marine.

Je ne savais pas qu'on avait le droit de nous fouiller comme ça dans la rue, en public. Je ne sais même pas si une infraction avait été commise. Je suis très mal à l'aise d'être passée, comme ça, sans rien dire. Mais qu'aurais-je risqué si j'avais laissé entendre aux flics, même poliment, que ce qu'ils faisaient était une atteinte à la dignité des personnes ?

Y a-t-il parmi mes lecteurs quelqu'un de calé en droit qui puisse répondre à toutes mes interrogations ?

 

vendredi, 13 mars 2009

JE CROIS PAS DANS CES CONNERIES

On en a déjà eu un le mois dernier, et le revoilà. Le Vendredi 13. Encore un où j'aurai pas eu le temps de faire un loto ! Je m'étais dit. Tiens, je laisse ADMV toute seule ce soir, je vais lui acheter des sushis pour me faire pardonner. Et ben, pas de chance, le sushi bar était fermé. J'avais envie d'avocat pour mon entrée à midi. Eh ben, pas de chance je suis arrivée à la chaîne au mauvais moment. Il ne restait plus que des poireaux vinaigrette... Vous croyez que c'est une coîncidence ? Racontez-moi si vous avez eu de la chance ou non aujourd'hui !

Je sais c'est un peu con comme note. Mais Pascale réclamait, et vu la soirée et la journée de demain qui m'attendent, je ne vois pas quand j'aurai le temps de republier... Alors essayez de ne pas déserter mon blog, même si je ne suis pas là. Ca me fait plaisir, les coms, quand je reviens.

PS : je viens de lire ma note publiée, et je m'aperçois que j'ai fait un anglicisme dans le titre ! C'est grave docteur ?

mercredi, 11 mars 2009

NOTRE INUTILITE FACE AU MONDE

Il y a trente ou quarante ans, quand j'étais adolescente, les jeunes qui voulaient se suicider, le faisaient, seuls. Ils n'éprouvaient pas le besoin de commettre un carnage auparavant, même quand le catalyseur de leur désespoir trop grand était le système scolaire.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/03/11/fusillade...

et la veille :

http://www.sudouest.com/accueil/actualite/international/a...

Ce genre de nouvelles me donne envie de vomir.